Le Ventre et la Tête

Le Ventre et la Tête

Le temps de l'écriture

Pour ceux que ça intéresse, j'ai découvert qu'écrire dans plusieurs styles (dramatique, poétique, réaliste) est ce qui me convient le mieux. Mes fils conducteurs personnels ont ainsi tous les moyens nécessaires de s'exprimer et je jongle entre plusieurs genres et plusieurs textes, mettant de côté ce sur quoi je cale pour travailler sur autre chose, reprenant un texte commencé il y a six mois ou un an ou commençant un texte nouveau.
La confiance devient suffisante pour que je ne craigne plus d'abandonner tout à fait un texte si je ne le finis pas immédiatement. Je sais maintenant que tout n'est qu'une question de temps et que lorsqu'on travaille sur un texte, ou lorsqu'on n'écrit pas mais qu'on lit et qu'on fait autre chose, il peut y avoir dans ce temps toutes les ressources nécessaires à la reprise des textes commencés. Ca peut être un rien, une phrase qui fait réfléchir, une scène vue, un instant de vie quotidienne ou une lecture.
Me concernant, les idées textes arrivent d'un coup et je saute sur l'occasion, lorsque tout est en place dans ma tête et que les mots s'alignent d'eux-mêmes, pour écrire. Puis je les écris jusqu'au bout ou je fais une pause. Mais qu'importe, car l'essentiel est de savoir attraper ce qui vient.
Il faut un temps fou pour devenir un bon écrivain. Même lorsqu'on a des facilités d'écriture, il faut travailler, continuer, accepter que ça prenne des années. C'est comme pour tout, c'est comme tout le reste de la vie. Et pourtant comme il est difficile de l'accepter quand il s'agit d'une activité à laquelle on tient ! Alors que rien n'est plus favorable que le temps, le temps où on apprend et où on fait, le temps où on accomplit patiemment et impatiemment son œuvre.


30/09/2008
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